Comment créer une start-up pérenne au service d’autre chose que la simple croissance ?
» Fini les licornes, vive les rentacornes ! «
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Gaspard Schmitt a partagé ses enseignements suite à ses 7 ans de service chez Side, plateforme d’intérim, leader en France, qu’il a co-fondé.
Il décrit le mythe de l’hypercroissance, les KPI qui comptent vraiment et cite quelques erreurs classiques à éviter.
Nous partageons la liste des indicateurs qui comptent selon lui :
- Les marges : vendre ras-les-paquerettes longtemps, c’est compliqué (ça semble bateau mais ça l’est pas tant que ça, beaucoup tentent de se différencier en vendant à perte – pour combien de temps ?)
- La sortie de cash par mois : attention aux multiples incitations environnantes (logiciels, équipements, plans de recrutement massifs, consultants…), ça va vite. J’ai été marqué par certaines dépenses superflues qu’on a faites. La mentalité “je burn donc je suis” est une illusion, l’argent ne résout pas les vrais problèmes.
- La satisfaction (NPS) : pour travailler la qualité de service et la valeur apportée (d’autant plus important dans une stratégie où la marge compte)
- La rétention des utilisateurs : mettre une passoire sous perfusion, c’est compliqué (ce qui implique en amont d’aller chercher les bons clients, plutôt que de tirer tous azimuts)
- Le baromètre d’équipe, l’évolution du turnover et la diversité des profils : sans une équipe en forme, engagée, plurielle (attention à l’entre soi), c’est compliqué
- Une nouvelle priorité : l’empreinte carbone, car si on s’en occupe pas maintenant, ça nous retombera dessus plus vite qu’on ne pense. Tout le monde est concerné, pas besoin d’être une raffinerie pour s’en occuper 🙂
Comme lui, nous croyons fermement que les champions des écosystèmes seront des acteurs viables financièrement, qui font bouger les lignes dans le sens de l’intérêt général, sans faire de l’hypercroissance une religion.
- des start-ups soucieuses de leur robustesse et de leur engagement, plus que de leur levée de fonds, comme le Bootstrap club, Lita.co, Gandi, La Belle Vie…
- des entreprises capables de partager collégialement leurs marges et décisions, comme le mouvement de coopératives Les Licoornes
- des associations ultra-efficaces dans leur domaine et capables de se financer dans la durée grâce à des mécanismes novateurs, comme Emmaüs ou Terre de Liens
- des PME ambitieuses, ancrées sur leur territoires, labellisées “B Corp” ou “à mission”…
Pour lire son article complet : https://gaspard.super.site/fini-les-licornes-vive-les-rentacornes
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